Doctor Who - 4x06 : The Doctor's daughter
A
peine arrivé sur une nouvelle planète par un caprice du Tardis, le Docteur est
forcé de mettre sa main dans une machine. Il en sort... sa fille. Le Docteur a
passé les épisodes précédents à rabâcher qu'il n'aimait pas les armes, qu'il ne
s'en servait pas. Sa fille est née militaire et la première chose qu'elle fait
est de charger son arme. Une fois mise en cellule avec le Docteur et Donna (qui
a joué le rôle du parent en donnant le prénom de Jenny à la fille du Docteur),
elle dit au Docteur qu'il est comme un soldat, qu'il établit des stratégies tel
un général. Le Docteur, à court de mot, demande à Donna d'expliquer à Jenny la
différence entre un soldat et lui. Et Donna de répondre : « Vous êtes à
court de mots, j'adore ! Continue Jenny ». J’adore Donna ! A noter
que Jenny est blonde, comme par hasard. Le Docteur a vraiment un truc avec les
blondes... A noter aussi que l'actrice
qui joue Jenny est la fille de l'acteur qui joue le Docteur numéro 5. Dans un
premier temps, le Docteur ne considère pas Jenny comme sa fille. Donna lui fait
sortir son stéthoscope et écouter le cœur de sa fille : elle a deux cœurs,
comme lui. Le Docteur parle à Jenny de la Guerre du Temps, lui dit qu'il a
combattu et tué : elle lui demande en quoi ils sont différents alors. Jenny
utilise la vieille technique de séduire le garde pour sortir de la cellule et
Donna dit au Docteur qu'elle aimerait bien le voir essayer ça. Plus tard, le
Docteur sort une souris mécanique de sa poche pour faire diversion. Il n’y a
vraiment que lui pour faire ça. Donna explique à Jenny ce que fait le Docteur
(il lui a seulement dit qu'il voyage) : il sauve des civilisations, combat
d'horribles créatures, sauve des planètes et...passe son temps à courir. D’ailleurs,
j'ai adoré le sourire du Docteur quand il est sur le point de partir en courant
après le petit discours de Marha : il s'éclate ! Quand les soldats
s'approchent trop près d'eux, le Docteur essaye de dissuader Jenny de les tuer
(elle veut protéger le Docteur et Donna en ralentissant les soldats) mais elle
y va quand même. Et quand Jenny revient : wow, c'est impressionnant comment
elle passe les rayons rouges ! Le Docteur la prend dans ses bras :
« You're brillant ! » et elle lui dit toute fière qu'elle aurait pu
tuer le général mais qu'elle ne l'a pas fait.
Le
général a pris Donna et le Docteur pour un couple marié et ils ont démenti
ensemble, encore une fois. Les scénaristes s'amusent à placer ça dans chaque
épisode. Jenny demande comment sont les voyages avec le Docteur et si un jour
elle pourra voir de nouveaux mondes. Le Docteur dit qu'il veut bien l'emmener.
Elle est trop mignonne quand elle se jette à son coup et lui dit
: « Tank you, thank you, thank you » et j'adore le sourire de
Donna à ce moment-là, et celui du Docteur aussi. Le docteur dit à Donna qu'il a
déjà été père avant, qu'il a tout perdu. Donna lui demande pourquoi il ne lui a
pas dit : « You talk all time but you don't say anything ». Le
Docteur dit : « Quand je la regarde aujourd'hui, je peux les voir (sa
famille). Le vide qu'ils ont laissé. Toute la douleur qui l'a rempli. Je ne
sais pas si je peux affronter ça chaque jour […] Une partie de moi est morte
avec eux. Elle (cette partie) ne reviendra jamais. Plus maintenant. » Cette
confession à Donna est très touchante. On a tellement l’habitude le voir le
Docteur seul que ça fait tout drôle de l’entendre parler de sa famille. Le
Docteur avait dit très vite à Rose qu'il avait déjà été père mais sans
approfondir (si on connait l'ancienne série, on se doute que le Docteur a déjà
été père puisque sa première compagne n'est autre que sa petite-fille). C'est
la première fois de la nouvelle série que le Docteur se confie autant à ce
sujet et ça met bien en évidence le rôle de confidente de Donna, de meilleure
amie. On comprend la douleur du Docteur. Sauf que Donna n'est pas d'accord avec
lui et qu'elle le lui dit : « I think you're wrong ». Donna pense que la
présence de Jenny l'aidera, qu'il arrivera à affronter ça tous les jours, que
Jenny et elle seront toutes les deux là pour l'aider. En plus, ça rentre très
bien dans le rôle de Donna qui n'hésite pas à remettre le Docteur à sa place, à
lui dire qu'il a tort. J'aime bien la complicité qui s'installe entre le
Docteur et Jenny : « love to run ». Donna découvre que la guerre dure
en fait depuis 7 jours seulement et que les soldats ont fait de leur histoire
un mythe. Elle le comprend grâce aux dates inscrites sur les murs. Le Docteur
prenait ces inscriptions pour un quelconque système de classement mais Donna
répond qu’elle a travaillé dans une bibliothèque et qu’elle a appris la
classification décimale Dewey en 2 jours. Waow, elle est forte !
Connaître les grands domaines et quelques spécialités en 2 jours, je veux bien.
Mais tout la Dewey en 2 jours, il faut une sacrée mémoire et une sacrée
motivation ! Et je sais de quoi je parle : j’ai eu un cours sur la
Dewey pendant 3 mois pour apprendre à classer en bibliothèque…
Le
Docteur trouve la Source et essaye de convaincre les deux camps d'arrêter de
faire la guerre. Ils abandonnent les armes, sauf le général qui vise le
Docteur. Jenny se met entre l'arme et le Docteur pour protéger son père et se
prend la balle à sa place. « She's too much like me », le Docteur a
raison : son entrain, son goût de l'aventure, son envie de découvrir de nouveau
monde, sa joie de voir un nouveau monde se créer, se sacrifier pour sauver
quelqu'un. La scène où Jenny meurt dans les bras du Docteur est très touchante.
On sent toute la douleur du Docteur, son espoir ensuite en se rappelant qu'elle
a deux cœurs mais il ne voit pas de signe de régénération. Toute sa douleur,
celle de perdre encore quelqu'un. Non, on n'y croit pas, on ne veut pas y
croire : il ne peut pas la perdre alors qu'il vient juste de la rencontrer, de
s'attacher à elle, de la reconnaître comme sa fille. On sent ensuite sa douleur
se transformer en colère. Il prend l'arme du général et vise sa tête (celle du
général). On se demande un instant s'il n'envisage pas de se venger comme ça,
en tuant l'homme qui a tué sa fille mais il baisse l'arme et dit au général :
« Je ne ferais jamais ça ». Il en fait le fondement du nouveau monde qui
vient de se créer.
Le
Docteur ramène Martha chez elle. En discutant avec Martha, Donna se demande
comment elle pourrait reprendre une vie normale après avoir voyagé avec le
Docteur et dit : « I gonna travel with that man forever ». Ça ne sent
pas bon : la dernière qui a dit quelque chose comme ça a fini coincée dans une
autre dimension parallèle sans son Docteur. Cette phrase, ajoutée à la
prédiction pour Donna de « Fires of Pompeii », ça n'annonce rien de
bon. Le Docteur et Martha se disent au revoir et Martha rentre chez elle le
sourire aux lèvres.
Sur
la planète qu'ils viennent de quitter, Jenny se réveille ! Elle a finalement
plus de choses en commun avec les Seigneurs du Temps que tout le monde le
croyait. Elle prend une navette et part en se donnant la même mission que son
père : planètes et civilisations à sauver, créature à vaincre et...beaucoup
courir. J'espère qu'on reverra Jenny parce que je l'aime beaucoup. J'ai
beaucoup aimé cet épisode pour la partie avec le Docteur, Donna et Jenny. Par
contre, je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à l'histoire de Martha dans
l'épisode. C'était tout à fait dispensable... Dommage.