Avatar
Le nouveau fil de James Cameron, Avatar, n'a cessé de faire parler de lui ces derniers temps. Il est le dernier né du réalisateur à qui l'on doit, entre autres, Titanic, Abyss, Terminator, et utilise la 3D. C'est donc en 3D que je suis allée le voir. Il faut savoir que je n'étais pas très attirée par ce film au début. Le pitch m'a tout de suite fait penser à Pocahontas (dans sa version Disney, je n'en connais pas d'autre). J'ai beaucoup aimé Pocahontas, là n'est pas la question, mais pourquoi faire un film qui reprend la même intrigue mais dans un monde différent ? Bon, ce n'est pas le premier film qui reprend une histoire et la raconte à sa façon, mais c'est une des rares fois où ça me saute autant aux yeux.
Mon frère voulait y aller et notre cinéma habituel proposait le film en 3D. C'est comme ça que je me suis retrouvée dans une salle obscure, lunettes 3D très seyantes sur le nez (apparemment, on n'a pas été trop mal loti avec les lunettes 3D, il y en avait des pires...). Et à partir de là, ça a été magique. Dès la pub Haribo, en fait. Tout le monde dans le cinéma a essayé d'attraper le bonbon Haribo qui lui flottait devant les yeux. Voilà comment j'ai été conquise par la 3D. Par un bonbon Haribo.
Ensuite, le film. Des images magnifiques, notamment les scènes de nuit. L'histoire est belle et je me suis finalement laissée emporter par elle sans trop penser à la princesse indienne. Du côté de l'intrigue, plus de peur que de mal, donc. C'est convenu, on se doute de la manière dont ça va se terminer mais c'est assez spectaculaire pour me le faire oublier. Le plus gros reproche que je ferais au film, c'est le personnage du chef militaire. Il est bien trop caricatural. A tel point que j'ai parfois eu l'impression d'avoir un personnage sorti d'un très mauvais film sous les yeux. Heureusement, on ne le voit pas trop souvent. Mais je me suis vraiment demandée ce qu'il faisait là.
Avatar est à voir en 3D pour les images, les scènes magnifiques et la magie qu'elles apportent au film. Du coup, même avec une intrigue qui sent le déjà-vu, on ne voit pas le temps passer. Ce qui est un bon point pour un film de 2h40.