Single Father
Depuis son rôle du Docteur, je n’avais plus eu l’occasion de voir David Tennant jouer. L’arrivée de la nouvelle minisérie Single Father a donc été plus qu’appréciée, notamment pour le retour de l’acteur sur les écrans dans un premier temps. Au début, si j’ai regardé, c’est parce qu’il faisait partie du casting. C’est pendant le premier épisode que je me suis dit que la série avait quelque chose à montrer.
Pour éviter que ça déborde trop sur le reste de la review, je le dis maintenant : David Tennant est toujours aussi bon acteur. Les émotions qu’ils arrivent à faire passer, c’est impressionnant. Il m’avait déjà fait pleurer pas mal de fois dans Doctor Who, il recommence dans Single Father. Ça m’a fait très plaisir de le revoir, et de le revoir aussi bon. Sérieusement, cet homme est génial.
Je ne sais pas si j’aurais regardé la série si ça avait été un autre acteur. Le pitch ne m’attirait pas plus que ça. S’il n’y avait pas eu David Tennant, ça n’aurait pas été la nouvelle série vers laquelle je me serais tournée. Et j’aurais peut-être eu tort. Parce qu’au-delà de l’acteur, il y a une histoire. Une superbe histoire. Un drame qui brise une vie et en change d’autres pour toujours. La série raconte les semaines qui suivent la mort de Rita, mère de 4 enfants et compagne de Dave (joué par David Tennant). Elle se déroule à notre époque et met en scène une famille recomposée.
Il ne faut pas regarder cette série quand on n’a pas le moral. Encore moins le premier épisode. La scène qui m’a le plus marquée dans le pilot, c’est la réaction de Dave à l’annonce de la mort de Rita. C’est puissant de détresse, de sincérité, de sobriété et d’authenticité. Ça a vraiment fait remonter pas mal de souvenirs plutôt récents chez moi. C’était terriblement efficace. À l’image de tout le reste de la série. Mais bon, je vous rassure, on ne passe quand même pas toute la série à pleurer.
On suit donc Dave et sa famille pendant les semaines qui suivent la disparition de Rita. Des semaines difficiles où on les voit souffrir, mais survivre. Chaque personnage doit s’adapter, apprendre à gérer le quotidien sans elle. Si on sent bien que les enfants souffrent, la série se concentre davantage sur Dave, sur Lucy, la fille aînée de Rita, et sur Sarah, la meilleure amie de Rita. J’ai trouvé chaque émotion juste, à sa place, sincère. J’ai été impressionnée par cette minisérie. Le quotidien, les conséquences imprévues d’un décès, le besoin de s’attacher à quelqu’un en particulier ou à plusieurs personnes pour pouvoir continuer, faire bonne figure un temps pour aider les autres avant de craquer soi-même, la volonté de continuer finalement. Tout m’a semblé juste et sincère. Cette minisérie a fait écho en moi et m’a bouleversée.