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Lorna en Séries
Lorna en Séries
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26 juillet 2011

Stargate Universe - Saison 1

Après de longues hésitations pour savoir si j'allais regarder ou pas cette série, je me suis lancée dans Stargate Universe. Et j'ai atterri un peu violemment sur le Destiny. En fait, c'était un peu couru d'avance que j'allais finalement regarder parce que c'est du Stargate. Et, forcément, une nouvelle série Stargate, je regarde.

SGUs1_2Après un pilot qui ne m'a pas vraiment convaincue, j'ai été contente de découvrir que ça s'améliorait après quelques épisodes. Le pilot, je l'ai trouvé un peu brouillon, en fait. À part les transitions qui m'ont bien plu. Le reste, les aller-retour entre le présent et le passé, ça ne m'a pas convaincue et je n'ai pas trouvé ça très clair. C'est pas faute d'y être habituée pourtant.

J'ai trouvé que les épisodes suivants n'étaient pas mal du tout jusqu'à avant le final. Il y a des choses vraiment sympathiques. Par exemple, je trouve très bien que les épisodes se suivent. Je n'ai rien contre les loners mais ce côté un peu à suivre à chaque fin d'épisode apporte un petit quelque chose en plus que j'aime bien. J'aime aussi beaucoup le visuel de la série pour le moment. Le vaisseau Ancien (que je trouve beau dans sa laideur ^^') et les batailles spatiales, en tout cas.

SGUs1Mais je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages, à part Eli joué par un David Blue plus vrai que nature et qui campe donc ici le seul gars normal de la bande. Et le lieutenant Scott aussi parce que c'est un vrai héros, un de ceux qu'on confond presque avec le prince charmant, qui est bien foutu et qui porte bien l'uniforme. Ça m'embête pour le Dr Rush et le Colonel Young parce que je n'accroche pas des masses avec eux alors que les acteurs, Robert Carlyle et Justin Louis, sont quand même balèzes et ont des scènes où ils déchirent.

Du coup, à cause du manque d'attachement aux personnages, le cliffhanger de la fin de la saison m'a laissée un peu de marbre. Pas que je n'en ai rien à secouer de ce qui va leur arriver... mais un peu quand même. Le final est plutôt lent à mon goût. Un peu comme le pilot, je ne vois pas vraiment l'utilité d'en faire un double épisode.

destinyPuisqu'on en est aux points que je n'ai pas vraiment aimé dans la série, venons-en au manque d'humour. Ça manque atrocement d'humour. Il y a vaguement Eli qui me fait sourire quelques fois, mais c'est tout. Je sais, ça se veut plus sombre et plus adulte que les deux séries précédentes de la franchise, mais ça n'empêche pas d'utiliser l'humour. Sous une autre forme, adaptée à la série. Mais sans humour ou presque, c'est vraiment difficile... C'est peut-être l'aspect avec lequel j'ai le plus de mal dans Stargate Universe.

Dans un autre genre, j'étais contente de revoir les personnages de SG1, Daniel, Sam et Jack. Ça fait toujours plaisir de les voir et d'avoir de leurs nouvelles alors que leur série est arrêtée, même si le premier dialogue entre Sam et Jack dans SGU m'a brisé le cœur. Ils se parlent comme s'ils ne se connaissaient pas par écrans interposés. Je ne m'attendais pas à ce qu'on découvre tout ce qu'ils ont fait depuis les téléfilms, mais un léger sous-entendu aurait été bienvenu. Les autres interactions entre les trois personnages sont un peu meilleures, mais je comprends mieux ce que nous a raconté Michael Shanks à la Sci-Fi Convention 2011 quand il disait qu'il n'était pas très à l'aise pour plaisanter et improviser quand il a joué dans SGU. Il nous a dit avoir ressenti une ambiance bien différente de celle de SG1 et SGA, plus sérieuse, et a donc changé sa manière de jouer, notamment dans sa scène avec Richard Dean Anderson.

STARGATE-UNIVERSE-Robert-Carlyle-and-Michael-ShanksD'habitude, ces deux-là, tu leur donnes un dialogue et jamais ils te le sortent comme tu l'avais prévu. Ils improvisent les réactions, l'humour, les gestes et tu te retrouves avec quelque chose de mieux (et à force, tu les laisses faire ^^'). Dans SGU, Michael Shanks a convaincu Richard Dean Anderson de faire comme il était demandé pour leur scène parce qu'il ne se sentait pas assez à l'aise pour faire comme à leur habitude. Je trouve ça dommage. Du coup, les personnages ne sont pas eux-mêmes jusqu'au bout alors que ça aurait pu faire un rappel à l'ambiance de l'ancienne équipe SG1, à la série mère, à l'humour qu'il y avait dans les deux séries précédentes. C'est presque rien, juste un détail, mais c'est significatif de ce qui me gène dans SGU. À se vouloir différente et plus adulte que ses deux aînées, la série n'en a-t-elle pas trop fait jusqu'à perdre ce truc en plus qui fait d'une série Stargate, une série Stargate ? Être sur un vaisseau spatial, explorer des planètes et parler hyperespace et Porte des Étoiles ne suffit pas pour faire une série Stargate... J'ai ce sentiment-là quand je regarde la série. Et d'autres fois, je me dis que la série n'y est pas allée assez franchement dans la nouveauté et le changement par rapport aux deux autres séries.

trailers_s1e03D'autre part, j'ai aussi l'impression que SGU a pris plus des faiblesses des deux autres séries que des points forts. En éliminant l'humour ou presque, déjà. On n'évite pas les écueils des séries précédentes. Ils voulaient faire quelque chose de nouveau. Soit. Et une nouvelle série Stargate, je suis pour dès le début (au contraire d'Eli, je signe tout de suite et je laisse Jack m'emmener où il veut ^^'). Ils m'avaient dans leur poche avant même que j'ai vu un épisode. Quitte à faire nouveau, autant y aller franchement. Là, c'est dommage, on retrouve des trucs déjà vus avant dans Stargate même, les mêmes mécanismes, les mêmes habitudes d'écriture.

Le truc que j'ai trouvé un peu ridicule aussi, c'est que l'équipage censé être perdu dans l'espace puisse entrer en contact avec la Terre quand il veut. Comme dans SGA au bout d'un moment. Et c'est à partir de là que c'était devenu moyen. L'intérêt d'être perdu dans l'espace, c'est d'être perdu dans l'espace ! Leur donner un moyen de communication qui leur apporte de l'aide grâce aux conseils des personnels sur Terre, c'est 1. de la triche 2. ridicule et 3. bien dommage parce que le fait d'être complètement isolé aurait pu rendre tout ça bien meilleur.

eli_wallace_01_widescreenJ'ai tendance à penser aussi que ça parle un peu trop dans la série. Je m'y attendais parce que quand on est coincé dans un vaisseau, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire en attendant la prochaine exploration/catastrophe/panne. L'ennui, c'est que j'ai parfois l'impression que ça ne parle pas forcément pour dire quelque chose. Ça rend certains passages un peu trop longs à mon goût. Mais j'ai cru voir une amélioration en cours de saison (sauf dans le double épisode final) donc je ne perds pas espoir.

Arf, vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait mal d'écrire un bilan mitigé sur cette série parce que j'aime Stargate de tout mon cœur. Mais là, j'ai juste l'impression qu'il manque pas mal de choses pour que ça fonctionne. Il y a des trucs qui m'ont plu, hein, il faut le dire. Mais noyés dans tout le reste, ils ne pèsent pas lourd malheureusement. Ca ne m'empêchera pas de regarder la saison 2 parce que je garde espoir que ça s'améliore un peu (même si je me doute que ça n'a pas été annulé tout à fait pour rien...).

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Commentaires
L
@ KNIGHT : Je n'ai pas ressenti cette impression de danger et de solitude. Je sais que c'est ce que la série essaye de montrer mais je ne l'ai pas senti comme ça. Déjà parce qu'il y a beaucoup de personnages et aussi parce que l'ambiance de danger est presque toujours contrebalancer par le fait qu'on devine facilement comment va se finir un épisode. A mon avis, s'ils voulaient s'éloigner des autres séries Stargate, il aurait fallu commencer par ne pas reprendre les mêmes habitudes d'écriture (même si je sais bien qu'il n'est pas évident de renouveler son style d'écriture pour un auteur).<br /> <br /> @ Nephthys : J'ai eu un eu de mal avec le personnage de Robert Carlyle dans SGU. C'est surtout dû à son personnage au début de la saison qui pète un plomb par épisode et ça a eu tendance à m'agacer. Mais c'est un très bon acteur, c'est dommage que je n'arrive pas à m'attacher vraiment à son personnage.<br /> <br /> @ Yazou : C'est le problème, trop de mauvais points et passez de bons. C'est bien dommage.<br /> <br /> @ Eirian : Je ne voulais pas forcément retrouvé tout l'univers Stargate dans cette série de peur d'avoir une copie de ce que la saga avait déjà fait mais j'aurais préféré que SGU s'inscrive plus dans la lignée des deux autres séries. Ou qu'elle réussisse mieux dans le genre différent qu'elle a choisi. On voit très bien qu'ils ont voulu faire quelque chose de sombre et d'oppressant mais, pour le coup, je trouve que ce n'est pas assez, qu'on ne joue pas assez bien dessus.
E
j'ai abandonné avant la fin et pourtant j'adore l'univers Stargate. Mais je n'ai justement pas retrouvé ce qui faisait le charme des deux premières séries. Comme tu le soulignes, SGU manque cruellement d'humour. De plus, les personnages ne sont pas attachants, voire très agaçants pour certains. Pourtant j'adore les ambiances sombres et un peu glauques, mais pas dans Stargate, ça ne colle pas
Y
Excellent Dr Rush comme le dit Nephy. La deuxième partie de saison est meilleure, mais rares sont les épisodes qui sortent du lot. Le drama est pesant, et les bons points noyés dans une mer de mauvais points et le flou total. Dommage.
N
Tu sais que je n'ai pas aimé cette nouvelle mouture et pourtant je l'attendais au tournant...<br /> Ayant fini l'excellente BSG, je crois que j'ai été un peu trop exigeante...<br /> A côté de cela, tu as raison ca ne ressemble pas à du Stargate comme on en a l'habitude d'en voir !<br /> Dommage car j'adore Robert Carlyle !<br /> Perso, je vais attendre la diffusion de la saison 2 par NRJ12 !
K
Avec SGU, on est à 100 lieues de l'ambiance S-F décontractée de Stargate SG-1. Ca a été une série dans l'air de son temps, voulant proposer une approche beaucoup plus sérieuse, adulte (?) et prendre un peu du succès de LOST et BSG, que l'on retrouve un peu ici parfois. <br /> <br /> Moi ce que j'aimais bien, c'est la véritable notion de danger qui transpire dans pas mal d'épisode, et l'impression de vide, et de solitude dans l'immensité de l'espace. Mieux encore que dans les séries Star Trek, où finalement l'espace est très habité.
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