Battlestar Galactica - Saison 1
Après un début mouvementé avec la série (que j'ai déjà expliqué ici), j'ai finalement regardé la saison 1 de Battlestar Galactica en entier. Enfin presque. Comme j'avais trouvé les trois premiers épisodes un peu longs et surtout parce que je m'en souvenais, j'ai directement visionné le 1x04 : Act of Contrition. Et j'ai fini en larmes. Voilà, première claque de la série. Après ça, je n'ai plus lâché.
Je me suis attachée aux personnages, faisant du commandant Adama mon personnage préféré de cette première saison. Je ne compte plus les scènes où il m'a beaucoup émue. Et sa relation avec son fils est très intéressante et touchante. Mais la saison fait très bien les choses et m'a fait apprécier tous les personnages. Vous me connaissez, je ne peux pas regarder une série sans shipper un peu et j'ai trouvé mon « couple » favori avec Apollo et Starbuck.
J'ai complètement été prise dans les intrigues de la saison. Je ne pouvais plus décrocher. J'ai mis le temps, c'est vrai, mais une fois dedans j'ai bien accroché. J'avais vraiment trouvé les trois premiers épisodes assez longs, mais je n'ai pas eu cette sensation pour le reste de la saison. Alors, je ne sais pas pourquoi ça a été si compliqué pour moi d'entrer dans cette série, mais, une chose est sûre, je suis ravie d'avoir réussi. Parce que je vois maintenant ce que j'ai raté jusque là. Bon, le seul truc qui me plaît un peu moins (mais ça je m'en doutais depuis le début), c'est le côté religieux. Sans me faire spoiler, j'ai cru comprendre que ça faisait partie de la série jusqu'à la fin et c'est tout à fait compréhensible. Je suppose que plus on va avancer dans l'histoire et plus le cas de Gaius Baltar va empirer. Je m'y ferai, mais ce n'est pas ma partie préférée. La série ne se limite heureusement pas à ça et explore diverses thématiques qu'elle met en lumière de façon sublime, je trouve.
L'ambiance étouffante, confinée, oppressante de certains moments dans la série m'a coupé le souffle. C'est grandiose. Elle fait carrément ressortir ma petite claustrophobie. Tout est dans le contraste : ces endroits où il y a plein de monde, mais où on se sent seul à soupçonner l'autre d'être un Cylon, les batailles spatiales où je reprenais mon souffle (alors qu'il n'y a pas d'air dans l'espace) parce qu'elle m'offrait l'espace qui manque à l'intérieur des vaisseaux, et ces planètes désertes où l'on pourrait se croire un peu tranquille, mais sur lesquelles on se retrouve bien vite écrasé par la présence des Cylons. La série maîtrise son ambiance à la perfection et je dois dire que j'adore ça.
Un grand merci à toutes celles qui m'ont poussé à regarder la série malgré mes réticences. Je pense notamment à Nephthys, La Sorcière et Gribouillou. J'attends de pouvoir voir la saison 2 avec une grande impatience. Ça sera pour la fin du mois ou la rentrée.